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L’insuffisance veineuse superficielle représente un véritable enjeu de santé publique, puisqu’elle touche environ 25% de la population.
Ses symptômes sont variables, mais peuvent devenir invalidants, altérant grandement la qualité de vie des patients atteints. Son origine principale est héréditaire, avec des facteurs favorisant comme la grossesse, la sédentarité, le surpoids et certains métiers à risque nécessitant une station verticale prolongée. Les varices dont en rapport avec une dilatation des veines superficielles (veines saphènes principalement). Cette dilatation, liée à une altération de leur paroi, entraine une stagnation et un reflux de sang dans la veine malade.
Les manifestations cliniques sont variables, et peuvent être majorées en fonction de la chaleur, la station verticale prolongée ou le cycle menstruel. Les manifestations cliniques les plus fréquentes sont la sensation de « jambes lourdes », principalement en fin de journée ; l’œdème ; des douleurs ; des démangeaisons. Pour des varices évoluées, les complications sont de deux types :
- Aigues : les varices augmentent sensiblement le risque de thrombose veineuse superficielle (para phlébite). Des hémorragies, plus rares, peuvent survenir
- Chroniques : principalement cutanées. Une dermite (irritation de la peau) peut s’installer, un eczéma, voire dans les cas les plus graves, un ulcère.
Les modalités de traitement sont nombreuses et reposent sur une étroite collaboration entre angiologues et chirurgiens. Les 10 dernières années ont été marquées par l’essor des techniques endo-veineuses. L’équipe possède une grande expertise dans ce domaine, réalisant plus de 1000 interventions de ce type par an, à l’aide de ces techniques mini-invasives en première intention.
Elles consistent à détruire la veine de l’intérieur par une sonde de laser ou de radiofréquence, sans pratiquer d’incision chirurgicale. Cette sonde est introduite grâce à une ponction de la veine réalisée sous échographie, permettant de traiter la veine sur toute sa longueur.
Un échomarquage est réalisé la veille de l’opération par le médecin vasculaire qui vous suit. L’intervention, qui dure entre 30 minutes et une heure se déroule en ambulatoire. Elle peut se réaliser sous anesthésie locale dans les cas simples, ou sous anesthésie générale dans les cas plus complexes. Les suites, grâce à cette technique, sont généralement moins douloureuses qu’avec la chirurgie conventionnelle. Elles permettent une reprise de la marche le jour même. Il vous sera prescrit à la sortie :
- Un arrêt de travail dont la durée est variable selon votre pathologie (de 1 à 7 jours)
- Le port de bas de contention uniquement la journée pendant 3 à 4 semaines
- Dans certains cas, une anticoagulation préventive, afin d’éviter une phlébite post opératoire.