Fusion entre l’Association Marie Lannelongue et la Fondation Hôpital Saint-Joseph

L’assemblée générale de l’Association Marie Lannelongue et le conseil d’administration de la Fondation Hôpital Saint-Joseph ont approuvé le 19 décembre 2019 la fusion entre les deux structures regroupées au sein de la Fondation. Cette fusion implique le transfert à la Fondation Hôpital Saint-Joseph de la totalité des actifs, des passifs et des engagements de l’Association Marie Lannelongue.

Les instances représentatives du personnel de l’Association Marie Lannelongue et de la Fondation Hôpital Saint-Joseph consultées sur ce projet de fusion avaient émis en septembre 2019 un avis favorable à l’unanimité. L’ensemble du corps médical de l’hôpital Marie Lannelongue a par ailleurs soutenu à l’unanimité ce projet de fusion avec la Fondation Hôpital Saint-Joseph.

Le conseil d’administration de la Fondation Hôpital Saint-Joseph reste présidé par Georges-Christian Chazot et compte deux nouveaux administrateurs élus, Henri Lachmann ex président de l’Association Marie Lannelongue, et Philipe Varin, président d’Orano. Henri Lachmann prend le poste de vice-président de la Fondation Hôpital Saint-Joseph.

Au plan opérationnel, le Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph est maintenant actif sur deux sites : le site parisien avec l’Hôpital Paris Saint-Joseph et le site du Plessis Robinson avec l’Hôpital Marie Lannelongue. Le nouvel ensemble hospitalier est dirigé par Jean-Patrick Lajonchère, directeur général, secondé de Jean-Michel Malbrancq, directeur général adjoint en charge des ressources humaines, de la transformation et de l’innovation.

Cette fusion qui a reçu l’aval et le soutien de l’Agence Régionale de Santé intègre la reconstruction immobilière d’un nouvel hôpital, au Plessis-Robinson, garantissant aux patients et personnels un environnement de haute qualité, à l’horizon 2024.

« Le nouvel ESPIC ainsi constitué se positionne comme l’établissement privé à but non lucratif le plus important de France. » commente Georges-Christian Chazot.
Son chiffre d’affaires s’élève à 400 M€ et sa capacité d’accueil à 795 lits et 100 places. Il emploie 3340 Equivalents Temps Plein.

Cet hôpital propose d’une part une offre de soin chirurgicale hautement spécialisée dans les pathologies cardiovasculaires et pulmonaires complexes du nouveau-né à l’adulte, sur le site du Plessis Robinson et, d’autre part, dans le 14eme arrondissement de Paris, une offre de soins de référence, composée de 25 services de spécialités médicales, chirurgicales et obstétriques, organisée autour de centres pluridisciplinaires et d’instituts hautement spécialisés.

Ce nouvel ESPIC jouit d’une réputation nationale et internationale pour la qualité de son offre de soins dans tous ces domaines de spécialisation.

Il est, en particulier, centre de référence national pour les maladies cardiaques congénitales complexes et pour l’Hypertension Artérielle Pulmonaire, Centre de greffe cardiopulmonaire, il compte parmi les trois plus importants centres de transplantation pulmonaire français. Par ailleurs, plusieurs de ses activités sont classées comme leaders en France (Institut du glaucome, institut de proctologie, prise en charge de l’adénome de la prostate, chirurgie des varices). Son activité de recherche lui confère également un haut niveau de reconnaissance scientifique au plan national comme international.

Le Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph poursuivra sa politique de partenariat avec des acteurs de qualité. A ce titre, il s’engage pleinement auprès de Gustave Roussy dans le développement de l’Institut d’Oncologie Thoracique.

Cette fusion effective au 1er janvier 2020, permet aux deux établissements qui exercent des activités complémentaires, de pérenniser et de renforcer leurs activités pratiquées en secteur 1 sans dépassement d’honoraires, au service d’un plus grand nombre de patients.

« En créant un nouvel hôpital alliant les atouts de l’hôpital Marie Lannelongue et de l’hôpital Paris Saint-Joseph, nous assurons la pérennité des activités des deux sites gage de l’excellence médicale et scientifique. » souligne Henri Lachmann.

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